Caballeros Motorcycle Club
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Savino ELIZONDO, a life dedicated to a passion.

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Savino ELIZONDO, a life dedicated to a passion. Empty Savino ELIZONDO, a life dedicated to a passion.

Message par Marlo Sam 22 Mar - 18:23

Savino ELIZONDO, a life dedicated to a passion. 1394662948-mug-savino
Savino « ? » Elizondo

« Nul homme n'est assez riche pour racheter son passé. »

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C'était il y a maintenant trente-et-un ans, trente-et-un ans que je suis arrivé sur cette planète facilement comparable à un déchet. Je suis né d'une mère que j'aime et que je vénère pour le travail accompli durant toutes ces années aux côtés de mon père. Ça fait des générations que ma famille est installée à San Antonio, ville du Texas assez proche de mon pays d'origine, le Mexique. Il se trouve que j'ai ça dans le sang, je suis un Chicano, un vrai. J'ai du mal à accepter le fait d'être un Mexico-Américain alors mes ancêtres se sont battus pour la liberté, mais quoi qu'il en soit je reste fier de mes origines. Mon père travaillait comme agriculteur, dans un ranch d'une bourgade non loin de San Antonio. Ma mère elle, était présente au foyer à longueur de journée pour répondre aux besoins de son fils unique, moi. Je n'étais pas difficile à garder lorsque j'étais en bas âge et ma tendre mère me l'a souvent rappelé lorsque j'ai changé de comportement. A vrai dire, je n'ai pas toujours été l'enfant sage et discret. Je sais que j'ai été influencé par les séries hollywoodiennes, mais ils ont faire naître en moi une réelle passion pour les grosses cylindrées. Je me couchais parfois très tard en me laissant voyager sur les routes sans fin du Texas à bord d'une de ces motos qui me faisaient rêver. Il était inutile de me demander ce que j'aimais à part ça, puisqu'il n'y avait rien. Rien qui ne puisse éveiller l'excitation qui se prononçait en moi lorsque je voyais une Harley Davidson accompagnée de son bruit de moteur inouï.

Je pense que c'est à partir de là que j'ai commencé à me poser des questions sur mon avenir et sur ce que j'allais faire plus tard. J'étais conscient que cette passion n'allait pas me nourrir, mais j'essayais quand même de trouver une solution. Mes parents voulaient que je continue les études jusqu'à que j'arrive à me faire un nom dans le quartier. Ils voulaient que j'atteigne un niveau de diplôme assez élevé pour valoriser la famille Elizondo. Mais moi, je ne voulais rien entendre et j'ai rapidement arrêté l'école vers mes seize ans pour suivre une formation de mécanicien. C'était dans un garage assez récent de mon quartier et je m'y plaisait plutôt bien. C'était une formation rémunérée qui me permettait de mettre de l'argent de côté mais aussi en donner à mes parents pour les aider financièrement. Après plusieurs mois d'économie j'ai pu m'acheter ma première moto, une Harley Davidson Softail 1999, une consécration. Je réalisais que le gamin que j'étais allait enfin pouvoir parcourir les routes en observant les paysages vastes de désertiques de cet Etat que j'aime tant.

J'ai rapidement fait connaissance avec des gens qui participaient à des rassemblements autour de ma passion. J'étais comme marié avec ma moto et j'étais de moins en moins présent aux repas. Parmi ces connaissances, il y avait Pedro un mec en or que j'avais rencontré quelques semaines après ma première participation à un rassemblement. Je me reconnaissais en lui et lui se reconnaissait en moi. J'avais à cette époque dix-neuf ans et il m'avait rapproché d'un club de motards assez réputé dans San Antonio qu'il côtoyait lui aussi, le Caballeros MC. Malheureusement, quelques jours après que Pedro m'est présenté le club, il s'est fait emporté par Santa Muerte suite à un accident de moto qu'à causé un camion de marchandises. A ce moment là, je ne savais plus où donner de la tête et il m'était difficile de joindre les deux bouts. Je continuais néanmoins à rouler avec le MC mais je gardais en tête le portrait de Pedro. Inconsciemment, je commençais à me détacher du garage auprès duquel je travaillais pour m'impliquer de plus en plus dans le Caballeros MC. Je rentrais parfois très tard à la maison puisque je passais de grandes soirées avec les membres du club.

Plus j'avançais, plus je me rendais compte que la passion prenait une place importante dans ma vie. Je voyais les membres du club faire des choses pas tellement légales et c'est devenu une certitude. La passion cachait le crime organisé. Une minorité revendiquait le 1% autrement dit des hors la loi qui regardaient plus l'argent qui arrivait dans leurs poches que leurs bécanes. A cette époque, le club ne s'entendait pas avec les Bandidos, un autre club de motard. Ils m'envoyaient souvent faire respecter les couleurs des Caballeros mais aussi exécuter des tâches ingrates. J'étais un peu retissant à l'idée d'être dans l'illégalité mais involontairement, j'y suis entré. En 2004, ça faisait deux ans que je connaissais le club et je ne voyais quasiment plus mes parents. Une guerre contre les Bandidos a été lancé pour des raisons qui m'étaient inconnues à l'époque. Le Caballeros MC avait à ses côtés le Vagos MC et c'était pour moi le moment de faire mes preuves. Je voulais porter définitivement les couleurs du motorcycle club et c'est pour cette raison que je réalisais les tâches qu'on me disait de faire. A savoir voler, détruire et agresser. Ces tensions ont durées quelques mois et j'ai finalement réussi à obtenir l'approbation de tous les membres du club à moitié endeuillé par la guerre. J'avais réussi à prouver que j'en avait entre les jambes et ils m'ont récompensé de ça. Finalement, j'avais la possibilité de vivre de ma passion comme je le souhaitais lorsque j'étais petit.

Mais un an jour pour jour après la fin de la guerre et suite à une enquête de l'ATF, je me suis fait interpellé au petit matin avec plusieurs chefs d'accusation sur le dos. Finalement, j'ai reçu une peine de prison de neuf ans, sans possibilité de libération. C'était difficile à accepter. J'avais peur de passer à la télévision et que mes parents voient mon visage qui cachait ma honte. J'étais enfermé à la prison fédérale d'Huntsville, mais le problème c'est que je ne savais pas que les tensions entre les clubs allaient continuer. C'est alors qu'après sept ans de calvaire, j'ai été transféré avec d'autres membres au pénitencier de Los Santos dans le but de rompre définitivement les liens avec les Caballeros. Malheureusement pour eux, ça n'a fait qu'empirer les choses puisque un accord a été trouvé dans le plus grand des secrets avec des membres de la eMe. C'est un accord qui consiste à protéger le club en créant un traité de paix avec les Bandidos et assure la réimplantation du motorcycle club à Los Santos et donc tirer profit de se transfère. J'arrive à la fin de ma peine et les années passées derrière les barreaux commencent à se lire sur mon visage. Mais je reste néanmoins prêt à affronter de nouvelles épreuves dans cette ville qui sera la notre.
Marlo
Marlo

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Date d'inscription : 12/03/2014

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Savino ELIZONDO, a life dedicated to a passion. Empty Re: Savino ELIZONDO, a life dedicated to a passion.

Message par Djackpot Sam 5 Avr - 23:55

Sympa!
Djackpot
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